Rambervillers earthquake of 22 February 2003. Sainte-Hélène. Heavy damage on rough rubble wall
Séisme de Rambervillers du 22 février 2003. Sainte-Hélène. Fort endommagement sur mur en moellons bruts
Résumé
The magnitude 5.4 Ml earthquake that occurred west of Saint-Dié-des-Vosges (48.34°N; 6.66°E) on Saturday 22 February 2003 at 21:41 hrs was followed by numerous aftershocks, including one of magnitude 3.4 Ml less than a quarter of an hour later (21:54 hrs), one of magnitude 3.1 Ml the next morning (5:54 hrs) and a total of six of magnitude Ml > 3. This earthquake did not cause any casualties or significant damage, except for a few chimney falls, cracks in the walls and the weakening of buildings. It was felt very widely outside the Vosges and the Rhine Ditch, as far as Lyon and Paris. The last major earthquake known in the region had reached the magnitude of 4.8 Ml in 1984 (Haessler and Hoang, 1985).
In the commune of Sainte-Hélène, 80% of the buildings are of vulnerability A (rubble, dry stones) and 20% of vulnerability B (masonry, agglo). Fine or superficial cracks were found in large numbers on load-bearing and non-load-bearing structures. 70 damage reports were received from old houses and 10 from houses less than 30 years old. One wall of the façade of the municipal workshop was largely dissociated from the other parts of the structure (degree 3). Wide cracks were also found in large numbers throughout the municipality.
This photo was taken during the on-site mission of the Macro-seismic Intervention Group from 26 February to 3 March 2003. The group was made up of members from BCSF-RENASS, BRGM and IRSN. It shows a rubble-stone type wall which showed a failure (degree 4 indication on the EMS98 measurement scale)
Le séisme de magnitude 5.4 Ml qui s’est produit à l’ouest de Saint-Dié-des-Vosges (48.34°N ; 6.66°E) le samedi 22 février 2003 à 21H41 a été suivi de nombreuses répliques, dont l'une de magnitude 3.4 Ml moins d’un quart d’heure après (21H54), une de magnitude 3.1 Ml le lendemain matin (5H54) et au total six de magnitude Ml > 3. Ce séisme n’a pas causé de victime ni de dégâts importants, hormis quelques chutes de cheminées, des fissures dans les murs et la fragilisation d’édifices. Il a été ressenti très largement en dehors des Vosges et du Fossé Rhénan, jusqu’à Lyon et Paris. Le dernier séisme important connu dans la région avait atteint la magnitude de 4.8 Ml en 1984 (Haessler et Hoang, 1985).
Dans la commune de Sainte-Hélène, 80% des bâtiments sont de vulnérabilité A (moellons, pierres sèches) et 20% de vulnérabilité B (maçonnerie, agglo). Des fissures fines ou superficielles ont été retrouvées en grand nombre sur les structures porteuses et non porteuses. 70 déclarations de dégâts sont issues des maisons anciennes et 10 de maisons de moins de 30 ans. Un mur de la façade de l'atelier municipal s'est largement désolidarisé des autres parties de la structure (degré 3). Des fissures larges ont été également relevées en grand nombre sur la commune.
Cette photo a été prise lors de la mission sur place du Groupe d'intervention macrosismique du 26 février au 3 mars 2003. Le groupe était composé de membres du BCSF-RENASS, du BRGM et de l'IRSN. Elle montre un mur de type moellon qui a montré une défaillance (indication de degré 4 sur l'échelle de mesure EMS98)
